CUBANISMO !

Trio de Musique Cubaine "RICARDO FLORES"

Musique Live

Ricardo Flores
Chant Guitare

Ricardo Flores interprète la musique cubaine avec amour et avec une pointe de nostalgie que cette musique évoque pour les plus agés d'entre nous. En effet il ne faut pas oublier que cette musique à été trés écouté en France autour des années cinquante. Ricardo Flores est d'origine Péruvienne, Eliades Ochoa a trouvé en Ricardo un disciple, Cuba est la patrie des soneros dont il nous a ramené la jolie musique cubaine que nous aimons tant.

La Musique Cubaine

La musique cubaine est la musique résultante d'un métissage complexe entre des musiques autochtones, et d'autres venues d'Europe, d'Afrique, d'Asie et du continent américain.
La musique cubaine est le résultat de la fusion entre la percussion africaine et la guitare espagnole. Cette fusion sera plus tard enrichie par d’autres instruments musicaux arrivés de l’Amérique du Sud tels les « claves » (petits bâtons en bois) et les maracas (shakers), faites à partir des arbres typiques cubains appelés « güiras ». Le Son, genre musical né vers la fin du xixe siècle, constitue la base de pratiquement toute la musique cubaine contemporaine, étant lui aussi le précurseur de la Salsa et s’étant vite répandu à Cuba pendant les premiers vingt ans du xxe siècle.
Santiago de Cuba est le berceau de nombreux genres musicaux cubains tels le Boléro et le Son, des rythmes qui se sont diffusés partout et qui ont influencé à leur tour d’autres musiques du bassin caribéen. On sait que le Son cubain est arrivé à Santiago au début du xxe siècle, et qu’il a vu le jour dans les montagnes qui entourent cette ville. On l’a entendu pour la première fois de la voix des Guajiros (fermiers) qui allaient d’une contrée à l’autre, guitare à la main, en faisant courir des bruits et des nouvelles tels les troubadours du Moyen Âge. C’était aussi le temps de la naissance de la Première République, ainsi, le Son est devenu un excellent moyen pour renforcer les idéaux de liberté du peuple et les plus grandes aspirations de la jeune nation cubaine.
Le Boléro, quant à lui, a des origines qui remontent à la deuxième moitié du xixe siècle. Il est né lui aussi à Santiago de Cuba, sous les balcons et les vérandas, derrière les fenêtres coloniales où se cachait « la bien-aimée », souvent une femme courtisée par un musicien ou simplement par un amant inconsolable qui se faisait accompagner par un trio ou un petit orchestre qui chantait une sorte de sérénade « à la napolitaine » aux accents d’opéra et de romances françaises.
Le grand succès qu’eurent le Boléro et le Son est aussi dû en partie aux agitations politiques et aux fréquents changements de régimes qui avaient secoué Cuba pendant les premières trente années du xxe : ces chansons servaient à l’époque pour dénoncer les fléaux sociaux qui touchaient la société cubaine et l’ingérence militaire, économique et politique du puissant voisin nord-américain. Alors, le Son fit son entrée dans les principales salles de bal de l’Oriente cubain, voyageant des campagnes aux villes et vice-versa, jusqu’à ce qu’il débarque triomphalement à La Havane, plein de paroles à double sens et de dictons malicieux. Boléro et Son seront joués par des musiciens légendaires tels Miguel Matamoros, Sindo Garay, Pepe Sánchez, Manuel Corona, Miguelito Cuní, Ñico Saquito et, enfin et surtout, Joseíto Fernández, compositeur de l’archiconnue Guantanamera. Ces personnages mythiques jetèrent les fondements des riches traditions artistiques cubaines et d’un grand éventail composé de plusieurs variantes musicales régionales qui donnèrent lieu, des années plus tard, à d’autres tendances comme le Mambo, le Cha-cha-cha, la Salsa et le Filin.
La musique cubaine, quoique distincte en elle-même, possède comme élément commun le mélange des différentes cadences tropicales et des compositions musicales novatrices. Avec un usage cubanisé des instruments, elle a su reconstituer ses racines sonores, européennes et africaines, auxquelles se sont ajoutées des influences caribéennes et sud-américaines tels les sons apportés par la Marímbula ou Botijuela.
En somme, la grande famille musicale cubaine, composée de Mambo et Salsa, Son et Boléro, des guitares et percussions, de danse et feeling, a conquis le monde, et en partant se Santiago de Cuba a fait salle comble à La Havane, Paris, Mexico et New York, pour s’installer à jamais au sommet de la culture universelle.

Lionel Melot
Piano

Pianiste multiforme, Lionel Melot est aussi à l'aise en jazz qu'en musique du monde, il accompagne Ricardo Flores en trio de musique latine.

Laurent Grand
Percussion

Percussionniste depuis toujours Laurent Grand accompagne aux congas, maracas, guiro, campana et bongo Ricardo Flores trio.